Avez-vous déjà exploré le domaine de l’iridologie?
L’iridologie est une méthode basée sur l’analyse de l’iris, la partie colorée de l’œil. Elle vise à révéler l’état de santé et de vitalité d’un individu en fournissant des informations sur son terrain, c’est-à-dire ses prédispositions à certaines maladies. Cette approche permet de détecter des indicateurs tels que le taux de cholestérol, l’acidification de l’organisme, les effets du stress sur le système digestif, et l’état du système nerveux et circulatoire. On y constate aussi les forces et faiblesses de chacun des organes, s’ils ont subi des dommages comme une perte de structure ou une opération chirurgicale. Il est même possible que l’iris soit marqué avant même que la maladie n’apparaisse, et à ce titre c’est un outil préventif.
Alain Rousseaux, un des fondateurs de la naturopathie contemporaine, disait :
« ce n’est pas la maladie qui nous intéresse, c’est l’histoire de la maladie et le sens de la guérison, et c’est ici l’unique intérêt de l’iridologie »
En fait, l’iris contient une partie héritée des parents, qui est la vitalité de base, la réserve d’énergie, le terrain, et une autre partie qui garde en mémoire le vécu de la personne, son hygiène de vie et les aléas de son existence. Ainsi chaque iris est unique au monde, personne ne possède d’iris identique !
Ce qui est intéressant, c’est que l’œil ne ment pas. Il est le reflet exact de l’état actuel que vit la personne.
Hippocrate le disait déjà : “tel sont les yeux, tel est le corps”
Comment ça marche
L’observation de l’iris à travers une loupe, ainsi que l’analyse approfondie d’une photo prise avec un iriscope, permettent d’identifier différents signes.
La constitution
La couleur d’abord donne une indication sur la constitution de la personne, c’est à dire sur les prédispositions à générer certaines maladies plutôt que d’autres. On distingue ainsi l’iris bleu, le lymphatique fibrillaire, l’iris brun, l’hématogène pigmentaire et enfin l’iris mixte, le pancréatique.
Les signes
La trame, par la densité de ses fibres donne une indication sur la vitalité de la personne. Une belle trame avec des radiaires régulières et finement agencées ou un aspect velours épais et franc, signifie une bonne vitalité.
La collerette indique par sa qualité l’état du système digestif et est représentative du rachis et de la grande circulation.
Les signes iriens sont nombreux. Un iris peut être dépigmenté ou surpigmenté, on peut y voir des creux, comme les ogives, les lacunes, les vacuoles, les alvéoles entre autres. On y devine aussi des tâches métaboliques, héritées ou acquises, renvoyant chacune à des spécificités propres, selon sa couleur, sa forme, son emplacement.
Les radii solari sont une manifestation de l’état de stress de la personne, qu’il soit général ou lié à un organe en particulier, selon leur localisation dans l’iris.
Les anneaux lipidiques indiquent la présence de tissus adipeux, de cellulite. Les anneaux sodiques prédisposent à une perturbation en lien avec le sodium favorisant l’hypertension, quant au gérontoxon, c’est un anneau qui avec le temps peut recouvrir tout ou partie de l’iris et représente le vieillissement cellulaire et cérébral.
La topographie
L’analyse iridologique s’appuie encore sur différentes zones représentant les fonctions physiologiques de l’organisme. On en décompte sept, en formes concentriques, partant de la pupille et allant jusqu’à la partie extérieure de l’iris : le système nerveux parasympathique, le système gastrique, la zone entérocolique, le système nerveux sympathique, le système glandulaire, hormonal et de la grande circulation, la zone organique, et enfin la peau et la circulation périphérique.
En plus de cette grille de lecture donnant un aperçu approfondi sur le terrain de la personne, les iris droit et gauche sont cartographiés un peu à l’image de la réflexologie plantaire. On parle de topographie irienne, qui se lit à la manière d’une horloge, les organes étant localisés par les chiffres d’un cadran horaire dans le sens des aiguilles d’une montre. En associant les signes décrits plus haut et la zone irienne dans laquelle ils se trouvent, il est possible de voir si un organe présente une faiblesse, une lésion, ou a été touché par le passé. On peut voir également si cette lésion peut avoir une influence sur les zones adjacentes et émettre ainsi des liens entre un symptôme et un autre.
A côté de l’iris proprement dit, la pupille donne également de précieuses informations. Selon qu’elle présente un myosis (pupille rétractée) ou une mydriase (pupille élargie), de manière unilatérale ou bilatérale, cela donne des indications sur le système nerveux sympathique et parasympathique, sur la consommation de drogues, médicaments ou excitants, ou sur de probables pathologies. Son décentrage vers la droite ou la gauche nous invite à chercher un trouble potentiel dans la zone organique.
Quelles conclusions en tirer
L’étude de l’iris ne sert pas à établir un diagnostic médical, mais elle représente un outil fascinant pour avoir un aperçu de la constitution et du terrain d’un individu. Elle nous donne des pistes importantes pour connaître sa tonicité et sa vitalité, afin que la prendre en charge soit fait de la manière la plus optimale. Les signes iriens quant à eux n’indiquent pas forcément une pathologie, mais sont comme des marqueurs exprimant certaines prédispositions génétiques. Ils ne doivent pas être interprétés au pied de la lettre, mais remis dans le contexte d’une anamnèse complète tenant compte des habitudes de vie du patient et de ses antécédents pathologiques. L’évaluation iridologique peut orienter vers d’autres examens et analyses, afin de confirmer l’état de santé.
A l’inverse, par la prise en compte du terrain et de la vitalité, l’iridologie aide à mettre en place les mesures adéquates pour inverser la tendance morbide et retrouver ainsi une bonne santé.
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